jeudi 29 janvier 2015

Une démocratie à géométrie variable.


Conseil Municipal de Béthune du 27 janvier 2015


Il faut, tout d’abord, reconnaître que des débats ont eu lieu dans un climat calme. Plus rien à voir avec les ébats de l’ancienne mandature. Est-ce que la présidence de cette assemblée est mieux réglée ? Est-ce l’absence de troublions, voire de provocateurs qui semaient un certain désordre dans l’assemblée comme dans le public?



Mais malgré le calme, il n'y a pas eu plus de débats constructifs ...



Dans un premier temps, c’est le groupe de « Béthune, c’est vous » qui s’en est pris au premier adjoint, le qualifiant de Kim Jong-Un ! C’est une habitude pour ce groupe, l’on envoie des scuds en début de séance puis, en fin de séance, le « sage » s’engage dans une longue diatribe appelant à la réconciliation. Le système est maintenant rodé. C’est dans ce second acte qu’il nous a été dit que ce groupe voterait contre le budget primitif et que si la séance avait eu lieu sans la presse, leur position aurait été autre. sic!



Nous avons appris que ce budget était le résultat d’un projet municipal qui sera dévoilé en fin de semaine à la population pendant la séance de vœux. Nous nous étonnerons de deux points. Premièrement, c'est qu'il aurait été préférable de connaitre le projet avant le vote du budget ! Secondement, il aurait été démocratiquement plus sérieux de le présenter à tous les élus !



Si le calme et la courtoisie ont été de rigueur, quelques flèches ont été envoyées sur les frais d’anciens élus. Ceci sans permettre aux personnes concernées de se défendre ….. Juste pour jeter le discrédit sur l’autre.



Puis arriva une délibération pour arrêter les Conseils de quartier. Une belle excuse fut donnée : prochainement la loi demandera de les faire évoluer. La question est toute autre : les Conseils ne fonctionnent plus depuis les dernières élections. Il est prévu de choisir les nouveaux conseillers afin qu’ils ne soient pas orientés politiquement. Idée bizarre, qu’ils le veuillent ou non, les conseillers de quartier font de la politique dans le bon sens du terme, c’est-à-dire participer à la vie de la cité.



Bref, nous avons vécu un moment de démocratie à géométrie variable dans le calme.

NN





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