Nous pouvons !: Une fois n'est pas coutume

vendredi 31 mai 2013

Une fois n'est pas coutume

Une fois n'est pas coutume, les médias parlent des Gens du Béthunois. Félicitons-les. Si les articles sont sur le support papier, ils n'ont pas le droit d'être installés sur le support web.

D'autres mouvements, les grands et beaux, ont le droit à une "une" pour une page facebook ou l'ouverture d'un blog rarement alimenté. Notre action en faveur de la gratuité des bus n'a le droit à pas grand chose: de quoi tiquer!

Faut dire que parler de valeurs ne fait pas vendre. Bon, allez acheter l'Avenir de l'Artois de cette semaine et la Voix du Nord de ce vendredi.

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Lettre ouverte à nos politiques

Revoilà le temps des promesses sur papier glacé, promesses qui ne seront jamais tenues. De droite comme de gauche, les loups se déguisent en agneaux.

Sans honte, ils nous disent qu'ils ont enfin compris nos souffrances. Écoutez-les : s'ils sont réélus, ils aboliront enfin les injustices, ils rétabliront la sécurité, ils donneront du travail et bien d'autres choses encore.

Mesdames, messieurs les politiciens, c'est vous qui avez laissé construire des ghettos et ouvert la porte à l'extrême droite. Et c'est votre mépris qui a engendré une culture de violence.

C'est vous qui avez démissionné devant la dictature financière. Vous qui avez choisi la facilité et l'irresponsabilité contre le principe d'égalité, de liberté et de solidarité. Vous qui avez renoncé à une politique réfléchie, forte et cohérente. Et après avoir démoli le sens même de la citoyenneté, de la civilité, du respect, vous nous bombardez de promesses, encore et toujours de promesses

Appelons ces promesses par leur nom : des mensonges.

Que ces politiciens du passé écoutent ceci : nous leur interdirons désormais de négliger la capacité des citoyens à penser, à réfléchir et à juger. Notre mouvement est tout autre : au lieu d'un catalogue de promesses, nous proposons que nous, les habitants, prenions notre destin en main, que nous décidions de notre avenir et de celui de nos enfants, que nous partagions un projet et une vision de la société.

C'est la façon d'apporter avec vous une première réponse à la décadence politique et culturelle qui frappe notre démocratie.

Pour les personnes humaines que nous sommes d'abord, pour les candidats ensuite, ce sont les gens qui comptent. Pour les personnes humaines que nous sommes d'abord, pour les candidats ensuite, ce sont les gens qui comptent.

C'est l'intérêt collectif qui prime. C'est vous qui voyez, c'est vous qui votez.

Nous, nous ne faisons que passer !