Nous sommes tous abattus de voir ce qui se passe à l’UMP. Comment
un des principaux partis politiques de notre pays s'est embarqué dans cette tempête.
Les détournements, les enquêtes, les attaques de tous genres.
Personne ne doit s’en réjouir car ce sont les plus hauts
sommets de notre état qui sont pollués par des pratiques inqualifiables.
Je pense à toutes celles et ceux qui ont contribué à ce que
l’on a appelé le Sarkothon et qui ont vu leurs argents partir pour d'autres choses
que le but qui avait été dit. Même, celles et ceux qui n’ont pas voulu participé à cette
mascarade auront, d’une autre manière, contribué à ce renflouement puisque les
donateurs bénéficient de réductions d’impôts.
Mais ce qui m’étonne encore plus, c’est que près de 80 % des
électeurs de droite désirent le retour de Nicolas Sarkozy malgré ses démêlés
judiciaires, soit 35% des français. Loin de moi, de faire à cet ancien
président, un coupable alors qu’il n’est qu’un présumé innocent. Comment des personnes peuvent désirer le retour de Sarkozy ?
Pourquoi n’attendent-ils pas que la justice fasse son travail ? Ce n’ai
pas la première fois que cet électorat montre son manque de valeurs. Nous avions
des nombreux exemples avec notamment la famille Balkany dont les agissements
sont connus, archiconnus.
Dans le Pas de Calais, à Béthune aussi, nous avons les mêmes
traditions que dans le reste de la France où les valeurs morales et éthiques ne
sont pas des qualités pour les électeurs. Les clientélistes et autres
populistes font légions et sont élus parfois facilement.
Pour limiter les abus, certains ont voulu mettre des garde-fous
avec des obligations légales pour les achats, avec des appels d'offres compliqués, dans les structures communales,
intercommunales, départementales, régionales…… Règles qui limitent les actions
publiques. Je pense que ces alourdissements sont, à leurs manières,
responsables de notre incapacité à limiter les effets de la crise économique.
Nous pourrons demander toutes les règles que l’on veut, les
élus en titre ne les mettront pas en place.
Il faut que l’électeur devienne lui-même acteur de notre
république.
NN
encore des maguoilles envers et contre tous "anticor" vient chez nous
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