Les populations grecques ont vécu près de 5 ans d’austérité
exacerbée pour satisfaire les financiers. La patronne du FMI, la sarkoziste
Christine Lagarde, leur intimait de payer leurs impôts alors qu’elle-même n’en paie point
pour une partie de ses revenus !
Cette austérité a mis plus de 3 millions de grecs en dehors
du droit à se soigner. De nombreuses institutions humanitaires ont envoyé du matériel
médical permettant l’ouverture de centres de soins accessibles à toutes et tous
ces exclus.
Dimanche dernier, le 25 janvier, les électeurs et électrices
se sont déplacés vers les urnes et malgré toutes les pressions politiques
européennes, ont rejeté les positionnements libéraux afin de tenter de retrouver
une dignité perdue.
Syriza aura certainement des difficultés face aux créditeurs
qui ne désirent qu’une chose : remplir leurs coffres en essorant une bonne
partie de la population. Les gouvernements successifs passant de la gauche à la
droite et de la droite à la gauche pendant quelques décennies auront eu les
mêmes styles de gouvernance : endetter le pays afin d’éviter aux plus
riches de payer l’impôt. Syriza aura permis de renouveler le personnel
politique.
Les temps futurs permettront de vérifier si cette nouvelle
coalition a réussi en répondant aux besoins sociaux des populations.
Avec cette mobilisation grecque, qui devraient être suivie
pas celle des Espagnols et des Portugais, victimes eux aussi d’une austérité
intense, nous pouvons penser ou espérer qu’un levier est en train de se mettre
en place pour une plus juste répartition des richesses.
Comment qualifier un monde où le système économique
permettra en 2016 à 1% de la population de posséder 50% des richesses mondiales
et qui engendre la misère, les exclusions et la destruction de la planète... ?
RN
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