dimanche 17 mai 2015

Conférence/Débat sur le Revenu de Base

Dans le cadre de son cycle d'actions citoyennes, Les Gens du Béthunois vous invitent à participer à une conférence suivi d'un débat sur le revenu de base.


Mardi 26 mai de 19h30 à 21h00.
Salle de la Tannerie, rue de la Tannerie
 62400 BETHUNE

 

 Cette soirée sera animée par l'équipe lilloise du Collectif pour le revenu de base.
Voici la définition du Mouvement Français pour un revenu de base:

Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement.

Quelles seraient les conséquences de la mise en place d’un revenu de base ?

La subsistance garantie pour tous, les exclus, les artistes, les indépendants, les jeunes entrepreneurs, les militants associatifs, les bénévoles, les citoyens investis dans la vie de leur quartier, les développeurs informatiques, les jeunes – étudiants, en recherche d’emploi ou de formation -, etc.
Une nouvelle manière d’aborder le travail
Le travail se réduit-il aux activités dont on peut tirer une rémunération ? Celles-ci sont-elles les seules activités qui créent de la richesse ?
Peut-on toujours dégager un salaire pour le travail ou les activités qui sont vecteurs de richesse, et notamment de richesse sociale : le développeur informatique qui crée des logiciels libres, le militant qui se mobilise pour développer l’animation et le lien social dans son quartier, le bénévole d’une association sportive ou caritative, les parents qui se mobilisent collectivement, l’entrepreneur dont le projet est en germe, l’artiste ou tout simplement le citoyen qui souhaite participer à la vie de la cité…?
Mettre en place un revenu de base, c’est donner le choix à chaque individu de s’engager dans des activités auxquelles il donne du sens, et qui donc seront des activités productives de sens lorsqu’elles ne sont pas productives économiquement. C’est donc un puissant catalyseur, un formidable investissement dans de nouvelles activités, vectrices de richesse économique et sociale.
C’est aussi un moyen pour que chacun puisse aborder le travail de façon plus sereine, sans peur du chômage.
Il est prouvé en outre, qu’un individu agissant par peur (chômage, précarité, soumission à une autorité …) est amené à des comportements d’évitement (abuser du système, grappiller des avantages, alimenter la concurrence …) et à des somatisations (coût sanitaire du stress au travail), tandis que celui qui choisit, qui participe, est plus investi et donc plus efficace avec un minimum d’énergie et de tensions individuelles ou collectives. Un jeune grandira plus sereinement sans les angoisses de chômage, de régression sociale véhiculées par ses parents, les médias, l’Ecole…
Nous pouvons donc raisonnablement en attendre de larges économies dans le coût de la santé (déjà prouvé lors des expérimentations en Namibie, en Inde…), le coût social (accompagnement de la précarité, réparation et gestion de la délinquance…), le coût éducatif, etc.






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