Les Gens du Béthunois appellent à signer massivement la pétition organisée par Anticor afin d'abolir une partie des privilèges.
Dans la nuit du 4 août 1789, les
députés de l’Assemblée nationale constituante, dans un bel élan
d’unanimité, proclament l’abolition des droits féodaux et de divers
privilèges. Ce moment de ferveur nationale s’inscrit parmi les grands
événements mythiques de la Révolution française.
Au milieu des applaudissements et
des cris de joie, sont ainsi abattus les justices seigneuriales, les
banalités, les jurandes et les maîtrises, la vénalité des charges, les
privilèges des provinces et des villes.
En 2015, d’autres privilèges portent atteinte à l’esprit de la République et aux principes qui la fondent.
Héritiers de nos anciens qui ont voté l’abolition des privilèges durant la nuit du 4 août 1789, nous demandons que :
1. L’inviolabilité dont bénéficie le
président de la République, qui lui permet de ne pas être poursuivi pour
des actes étrangers à l’exercice de ses fonctions, soit supprimée ;
2. Les anciens présidents de la République ne soient plus membres de droit du Conseil constitutionnel ;
3. Les moyens humains (à l’exception des
agents chargés de leur protection), la gratuité des voyages, la voiture
et le logement de fonction accordés aux anciens présidents de la
République soient supprimés ;
4. La Cour de justice de la République
soit supprimée et que les membres du Gouvernement soient jugés devant
les mêmes juridictions que les autres justiciables ;
5. L’inviolabilité dont bénéficient les
parlementaires, qui leur permet de ne pas être poursuivis pour des actes
étrangers à l’exercice de leurs fonctions, soit supprimée ;
6. La réserve parlementaire, outil du clientélisme, soit supprimée ;
7. L’usage de l’indemnité représentative
de frais de mandat, destinée à couvrir les frais inhérents à l’exercice
des fonctions parlementaires, soit contrôlé ;
8. La loi interdise à tout membre du
Gouvernement de s’immiscer dans une procédure judiciaire et que les
nominations des procureurs soient soumises à l’avis conforme du Conseil
supérieur de la magistrature ;
9. Les fraudeurs à l’impôt répondent de
leurs délits devant la justice, sans que le ministre du Budget puisse
faire obstacle aux poursuites ;
10. La Cour de discipline budgétaire et
financière soit compétente pour sanctionner l’ensemble des ordonnateurs,
y compris les ministres et les élus locaux.
Vous pouvez signer la pétition sur Change.org
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