jeudi 19 janvier 2017

Les présidentielles.

Droite, gauche : ces mots nous renvoient aux partis politiques auxquels s’ajoutent le centre et les extrêmes. Dans la société d’aujourd’hui la bascule de l’un à l’autre n’intéresse plus personne. Ces gens, leaders de leur groupe font un petit tour de France afin, paraît-il de rencontrer les français, mais en profite pour faire signer leur sésame auprès des maires et recueillir ainsi les fameuses 500 signatures.

Ensuite ils nous proposent leur vision de Notre avenir… Pour cela ils regardent les autres pays car ils leur manquent les vraies idées.
Et enfin comme ils ne sont pas partageurs, ils évitent les programmes communs et se présentent tous pour la place. Dans ce brouhaha de critiques, l’intérêt général s’y perd.
Pourtant, le Président et son gouvernement ne devraient-ils pas essayer de faire en sorte que tous les gens de France soient bien dans leur vie…
Cette campagne électorale pour les présidentielles ne doit pas être un jeu de stratégie où l’on entend des mots comme adversaire, gagné, concurrent, battre…ect. Nos vies et nos avenirs ne sont pas un échiquier où seulement quelques-uns s’y amusent.
Alors ? Notre avenir : ne devrions-nous pas le prendre en main et décider nous-mêmes ? 

Nous les citoyens, qu’avons-nous besoin ?
Du travail ? Oui du travail ou un emploi ? Petite parenthèse : on peut travailler sans emploi et avoir un emploi sans travailler… Alors je définis par : une activité rémunérée afin de subvenir à nos besoins (se loger, se nourrir, se vêtir, se cultiver…)
Une bonne médecine pour notre santé ? Une instruction pour nos enfants ? Etre en sécurité sur la route, et dans notre ville ? Que les plus démunis ne soient pas à la rue ?
Alors réagissons, ne cherchons plus des partis politiques étiquetés comme une marchandise mais à travers nos petits groupes, nos associations, trouvons les idées communes, regroupons nous et faisons porter nos exigences et nos ambitions.

Car si d’une part, au lieu de baisser sans cesse les charges des patrons sans contrepartie, on partageait le temps de travail ?
Travailler 4 jours sans baisse de salaire. Oui c’est possible !
Avoir une meilleure couverture de santé sans mutuelle. Oui c’est possible !
Une école où nos enfants seraient instruits dans l’esprit de réflexion. C’est possible !
Et d’autre part, si le revenu de base était une des clefs pour nous sortir d’une pauvreté toujours plus élargie à la population ?
Le revenu de base est possible !
Alors nous pourrions vivre sans peur du lendemain.
Et pourquoi cela n’est pas encore Fait ?
Est-ce que cela intéresserait vraiment les employeurs, si leurs salariés pouvaient démissionner à la première menace. Aujourd’hui on entend « si tu n’es pas content, tu peux partir » sachant pertinemment que le salarié se soumettra puisque le chômage le guette.

Alors cherchons qui pourrait porter ces idées …simplement remplies d’humanité.
Si, aucun d’entre nous n’a la fibre présidentielle, penchons nous alors sur les candidats et sur leur programme.
Celui qui semble être le plus proche de l’humain, qui met les gens au centre de ses préoccupations, celui qui recherche la discussion avec toute la gauche ; c’est sans nul doute Benoît Hamon.
F. Degrave LGDB

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