Conseil Municipal du 29 avril - Acte I - Z'arts Up

Un troisième conseil municipal haut en couleur, je dirais plutôt en bruit puisque nous avons eu le droit pendant toute la séance à de la musique. Effectivement, les intermittents du spectacle sont venus montrer leurs inquiétudes car la ville désirait baisser les versements pour l'organisation de Z'arts Up, le festival de spectacle de rue, à l'association Culture Commune. 

Chacun ira de son refrain pour expliquer ce qui c'est passé. Ce qui est certain, c'est que la ville a bien rencontré les responsables de l'association. La ville était représentée par le premier adjoint et la conseillère municipale aux événements.

Il fut expliqué en séance que la ville voulait revoir certaines lignes budgétaires, notamment celles portant sur les frais de bouche, de transport et de communication. Les montants avancés par le premier adjoints ont été démentis pas les responsables de Culture Commune. L'on pourra regretter un réel manque de transparence puisque les élus, comme les auditeurs n'ont pas été en capacité d'avoir un avis éclairé.

C'est là où l'on se rend compte du compliqué de la situation. Il n'existe pas de travail en commun entre le maire et son 1er adjoint, bien qu'ils s'en défendent. Le maire a envoyé l'autre au casse-pipe et a repris la main, en bon seigneur.

Oui, bien avant le Conseil Municipal, le maire et son adjointe aux ressources humaines, devant la pression médiatique, avaient cédés aux demandes des intermittents en acceptant de renouveler la convention avec les sommes prévues au départ! L'on pourra regretter que cette convention n'ait pas été signée plus tôt. L'ex député-maire devra s'en expliquer.

Z'arts Up est sauvé dans son esprit. La confiance entre la ville et Culture Commune semble être effritée. Le maire a donné un coup à son premier adjoint. Bis répétita, nous risquons d'avoir les même scènes de ménage que nous avons vécus lors de l'ancienne mandature.

Chantal Lamarre, directrice de Culture Commune devrait proposer un spectacle du style: Je t'aime, moi non plus.