samedi 13 septembre 2014

Conseil Municipal du 12 septembre: un simulacre de démocratie.

Ce vendredi 12 septembre, à 19h30, commençait le premier conseil municipal de la rentrée. Ce fut un moment important de démocratie...... dans une salle pratiquement vide.

En effet, il a été décidé que, dorénavant, les Conseils auront lieu le vendredi à 19h30. C'est à dire que les débats risquent d'être rapidement écourtés. Cette manière de faire n'est pas nouvelle et était parfois utilisée par les municipalités précédentes.....

Nous avons appris que la première commission municipale venait d'avoir lieu. Soit plus de six mois sans échanges entres élus! Pire encore, alors que cette commission est composée de 15 membres, seuls 4 étaient présents et aucun adjoint! Ce n'est ce genre d'information qui risque d'améliorer la confiance entre les habitants et leurs élus.

A l'ordre du jour de ce Conseil Municipal, il n'y avait qu'un seul point: nommer les représentants de la ville à Artois-Comm. Ceci avait pourtant été fait mais.....

La loi précise le nombre de délégués dans les intercommunalités. Artois-Comm avait décidé d'en augmenter le nombre afin d'avoir une représentation plus cohérente. Cette intercommunalité possède la particularité d'être composée par un nombre important de communes. Sur une demande de l'AMF (Association des maires de France), le Conseil Constitutionnel a rejeté le nombre de délégués, obligeant ainsi à revenir au nombre légal. De ce fait, la commune de Béthune, comme quelques-autres, aura moins de représentants. Maintenant 11 au lieu de 14. Il y aura dorénavant 9 délégués de la majorité municipale, accompagnés de Jacques Mellick et Stéphane Saint-André.... 
Sur ce point, l'on peut aussi parler d'un problème de démocratie: comment comprendre que des listes ayant obtenues près de 30% aient moins de 10% de représentants! Un vote, entaché d'irrégularités a précisé les 11 représentants de Béthune. Une fois de plus, la ville est perdante avec une représentation faible dans cette intercommunalité. Un nouveau vote devrait avoir lieu à Artois-Comm afin de redéfinir le président et les vices-présidents. Il est à craindre que la ville se retrouve, une fois de plus, éjectée de l’Exécutif. L'on pourra remarquer l'incapacité des élus béthunois à défendre la ville dans cette intercommunalité. 


Quelle belle démocratie: retirer à la principale ville, une présence dans cet Exécutif.



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