Nouvel affront

Nombreux étaient ceux qui attendaient avec bienveillance l’année 2015 pour voir les bâtiments publics enfin accessibles aux handicapés et aux personnes qui ont des difficultés dans le déplacement. La déception reste grande en voyant le chemin qui reste à faire dans le domaine. Alors nos députés ont ratifié une ordonnance pour de octroyer de nouveaux délais ( PS, RdG, UDI et le FN ont voté pour, les Verts et Républicains se sont abstenus, le FdG a voté contre).

L’on peut dire que cette loi était bien mal étudiée et précisée. En effet, pas d’aides et surtout aucunes pénalités.

A Béthune, l’ancienne municipalité avait demandé à la Commission accessibilité d’écrire la liste de bâtiments à adapter et de définir un ordre de priorité. Le Théâtre municipal prenait la tête de liste et il fut bien fastidieux de faire le choix de l’adaptation en prenant en compte les remarques des uns et des autres tout en garantissant au monument de garder sa silhouette d’origine. C’est une solution provisoire qui fut choisie et elle risque de rester un certain temps…… L’édifice n’est pas accessible en totalité et ne pourra jamais l’être.

Tout est question de volonté. Nous vous invitons à regarder de plus près les permanences de vos élus et aurez un petit avis sur leurs manières de remédier à l’accès des personnes à mobilité réduites. Il en est de même pour la future entrée du Lab-Labanque qui sera un dispositif pratiquement inutilisable et surtout discriminatoire. Les solutions plus judicieuses ayant été refusées. Le coût était véritablement minime par rapport au budget des travaux.....

Donc un report voté pas des députés qui  sont encore, pour une partie d’entre eux, maires de communes. Comment créer des lois dans les palais parisiens qui deviendront des contraintes une fois revenu dans en mairies! Ah le cumul des mandats..... 

Ne rien faire, c'est entraver les déplacements de personnes handicapées et aussi des personnes âgées, des papas et mamans accompagnés de leurs enfants.....

Bref, encore un nouvel affront porté aux plus démunis d’entre nous.