Il y avait le choix dans les listes, du parti classique au plus petits, émergents, issus de la société civile, il y avait largement de quoi satisfaire même les idées les plus farfelus... Mais pour faire un choix, pour ça, il fallait lire les programmes, aller gratter un peu. C'est plus fatiguant que de rester dans son canapé à zapper devant du réalité chaud, du TF racoleur et du plus moche la vie, tout simplement sortir la tête de son nombril.
Au final, on envoi par fainéantise du nationalisme à outrance dans des instances supra nationales. Et comme entendu à la radio ce matin, "c’est comme jeter du sable dans le moteur d’un véhicule, ce n’est pas en prendre le contrôle pour le réorienter".
Si glisser une enveloppe dans une urne devient trop compliqué, il vaut mieux bloquer le volant du véhicule tout en appuyant sur l'accélérateur et s'imaginer que ce n'est pas grave puisqu'on ferme les yeux...
Nos parents, nos grand parents se sont battus pour certaines valeurs, en tout cas pour les miens ce fut le cas. Sans ces combats, nous ne pourrions nous vautrer dans ce canapé si confortable, tellement confortable qu'il empêche de voter...
Se détourner du fondement démocratique qu'est le scrutin c'est contribuer à charger de pleines pelletés de merde dans le ventilateur. Par contre, il ne faut pas oublier qu'un jour ou l'autre il y aura un crétin, encore moins fini que les autres, pour allumer ce ventilo et ça va disperser sévère. A ce moment là, il n'est pas certain que ce joli canapé si confortable soit suffisant pour se protéger de toute la merde qui va tomber...
Libre à vous de ne plus faire de choix, mais ne venez pas pleurer que d'autres en fassent pour vous."
Loïc Degenne
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